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En référence aux folies architecturales, ces élégantes demeures bâties en périphérie de Montpellier par des grands bourgeois et des aristocrates locaux au XVIII ème siècle, la ville a voulu, 3 siècles plus tard,  renouer avec son prestigieux passé en lancer les nouvelles folies, un vaste projet d’urbanisme prévoyant la construction d’une dizaine de « chefs d’oeuvres » signés par de jeunes architectes prometteurs.

Après La Folie Divine de l’ architecte iranienne Farshid Moussavi, un immeuble de 9 étages conçu comme un empilement aléatoire de villas, l’ Arbre Blanc de Sou Fujimoto est le deuxième lauréat des nouvelles folies architecturales de la ville de Montpellier. Coup de projecteur sur ce projet novateur inspiré par la nature et qui prône une nouvelle façon d’habiter.


Sou Fujimoto, un architecte novateur
Diplomé de l’Université de Tokyo, il fonde en 2000 sa propre agence d’architecture. Il se fait connaître en 2005 quand il remporte l’AR – Architectural Review,  Awards international prestigieux dans la catégorie jeunes architectes, un prix qui lui a été décerné pendant trois années consécutives. Son travail marqué par la culture japonaise apporte un nouveau regard sur l’architecture. Intéressé par les habitats primitifs (nids, grottes, cavernes…), il a développé son propre style qu’il qualifie d’Architecture primitive. En 2008, son livre « Primitive future » fut parmi les best sellers de l’année.

Pour le projet de l’Arbre Blanc, il est associé à deux jeunes architectes parisiens : Nicolas Laisné dont le crédo est de construire des bâtiments économes en énergie et Manal Rachdi qui a construit sa réputation sur des projets hautement avant-gardistes à coûts maîtrisés.


LArbre Blanc, icône du Montpellier de demain

Situé en bordure du Lez, entre le centre-ville et les quartiers modernes d’ Odysseum et de Richter, cette future tour de 17 étages haute de 56 mètres fera la jonction entre l’ancien et le nouveau Montpellier. Attaché à la notion d’espace intégré, l’architecte nippon à souhaité que l’ Arbre Blanc ait plusieurs fonctions complémentaires comme pour reproduire la vie d’un village.
Ainsi, l’édifice comptera une partie habitation avec 110 appartements, des bureaux, un restaurant, une galerie d’art et sur son toit un bar panoramique et un jardin partagé exclusivement réservé aux habitants.

Inspiré par la nature, le climat méditerranéen et tenant compte que les gens de Montpellier vivent dehors, cet immeuble d’une surface totale de 10200 m2 comptera 3400 m2 de balcons.
Un peu comme des branches, ces terrasses de 15 à 35 m2 ont vocation à abolir les frontières entre l’intérieur et l’extérieur, à faire rentrer la nature dans les logements. Chaque terrasse disposera d’une jardinière plantée avec un dispositif d’arrosage intégré, de brise vent et de brise soleil afin de protéger son intimité. Une sous face en aluminium ou acier permettra de collecter l’eau et de la ramener vers des descentes d’eaux pluviales disposées dans l’épaisseur de la façade. Le nombre de terrasse varie selon la superficie des appartements.

5 type d’appartements sont proposés à la vente, du T2 de 45 m2 au T5 duplex de plus de 140 m2 avec plusieurs terrasses d’une superficie globale de 90M2. Les prix oscillent entre 4000 et 5000 € du mètres carré.

 

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